jeudi 27 novembre 2014

Célébration du 60ème anniversaire du déclanchement de la guerre d’Algérie à Abizar

 La commémoration du 60ème anniversaire du 1er novembre 1954 n’a pas passée inaperçue au village Abizar, la jeune association Tusna a marqué l’évènement en concoctant un riche programme, fruit d’un long travail.
L’occasion de baptisation d’une école au nom des frères martyrs Mehalla Mohand et Ali, tombés tous deux au champ d’honneur, a drainé des centaines de personnes pour assister à l’évènement. Une exposition de photos de la guerre et des portraits de martyrs a suscité un grand intérêt chez les présents, en plus du reportage qui retrace l’histoire du village, réalisé par des membres de l’association.
Durant les prises de paroles, les intervenants ont donné des témoignages vivants sur l’héroïsme des deux Martyrs en question, en rappelant leur engagement dès le début de la guerre et leurs qualités de combattants. En marge des activités, une émission directe a été diffusée sur les ondes de la Radio Tizi-Ouzou qui a dépêché un envoyé spéciale. Les présents ont eu aussi droit à un délicieux couscous offert par la famille Mehalla.
C’est ainsi que l’histoire se perpétue, de génération en génération, à chaque halte un héros à découvrir et une histoire à méditer.

M.S



dimanche 27 avril 2014

Celèbration du Printemps Berbère (2014)



 
En l’occasion du 34ème anniversaire du Printemps Berbère et du 13ème du Printemps Noir, les trois associations culturelles Tusna, Tughalin n Tefsuth et Ithran Imaloussene ont célébré  l’évènement en organisant des activités à fin de redonner à cette date sa vraie dimension historique et culturelle, loin du folklorisme et de la surenchère de la mémoire de nos Martyrs.
Un regard sur la revendication identitaire Berbère depuis la crise dite Berbériste de 1949 jusqu’aujourd’hui a été fait avec la conférence qu’a animée le grand militant de la cause Amazigh Mr.Said Khelil, durant plus de deux heures, les présents ont eux un débat très ouvert durant lequel le conférencier a rependu aux interrogations et questions en citant des exemples de son long parcours de militantisme.
Printemps noir, loin des gerbes de fleurs qui pourrissent en silence, la place été donné à la vérité en invitant pour animer une conférence l’un des coordinateur du Aarch d’Ait Djennad  Mr. Mouloud Ameur. Un homme intègre et honnête, qui est resté fidèle à ses engagement au mouvement citoyen de 2001, l’occasion été pour revenir sur la naissance du mouvement, son parcours et comment ça a fini dans les divergences.
Le théâtre engagé avec coopérative Machahou qui a présenté la pièce ‘’Innad Djeddi’’ qui retrace l’histoire de l’Algérie a travers les temps et sa résistance vis-à-vis des envahisseurs, et les luttes que le peuple Amazigh a  mené pour survivre en dignité et liberté.   
En parallèle, les travaux du défunt Said Iamrache on étés exposés ainsi qu’une des photos et des articles en relation avec l’évènement.
C'était aussi une occasion de lancer la revue ''Regard'' de l'association Tusna, dont le 1er numéro est consacré au printemps Berbère 1980, un moyen de communication et d'expression ouvert à tout les militants et citoyens.

                                                           M.S 










lundi 31 mars 2014

Le Printemps Amazigh: Chronologie des événements

Le Printemps Amazigh
Chronologie des événements 
 















1-2 mars 1980 : Interview de Mouloud Mammeri au journal "Libération" à propos de son dernier livre édité chez Maspero "Les poèmes kabyles anciens".
10 mars 1980 : Une conférence de Mouloud Mammeri à l'université de Tizi-Ouzou sur la poésie berbère ancienne est interdite par les autorités.


 11 mars 1980 : 1500 étudiants sur les 1700 que compte l'université de Tizi-Ouzou manifestent pendant plus de deux heures devant la wilaya, le siège du parti unique, aux cris de "halte à la répression culturelle", "Culture berbère, culture algérienne", "Le berbère est notre langue", "Nous en avons assez de l'injustice". Ils dénoncent durement toute tentative de récupération politique de leur mouvement. Grève de l'université.
02 mars 1980 : Les lycéens de Tizi-Ouzou se mettent en grève pour manifester leur solidarité avec les étudiants.
13 mars 1980 : Apparition d'inscriptions du FFS dans la Kabylie et l'Algérois pour manifester leur solidarité avec les étudiants. "Démocratie, liberté d'expression, langues populaires = langues nationales". Le mouvement s'étend. A Larbâa Nat Yiraten, les enseignes en arabe sont arrachées.
                          Le commissaire de police bloqué dans sa voiture par les manifestants, doit crier leur slogan: "A nerrez wal' a neknu" (plutôt rompre que plier), vers du poète Si Mohand. La caserne est envahie et les jeunes du contingent fraternisent. Le maire arrive. On lui demande des cars pour réveiller les douars de l'intérieur. Il s'excuse de ne pas en avoir sous la main. Le président Chadli qui devait faire une inauguration à Tizi-Ouzou, le 15 mars annule son voyage. Le wali de Tizi-Ouzou, Sidi Saïd, convoque les chefs d'établissements du département. Lors de cette réunion, le directeur de l'institut islamique fait l'apologie du wali précèdent, le traître Kharroubi, qui "pour être Kabyle n'en était pas moins patriote" "pour moi, ajoute le religieux, il faudrait tirer sur la foule".
15 mars 1980 : Constitution d'un comité de défense des droits culturels en Algérie (CDDCA) , domicilié à la revue Esprit 19 rue Jacob, Paris, 75006.
16 mars 1980 : A Alger, 200 étudiants défilent rue Larbi Ben M'hidi pour la culture berbère et la "langue berbère, langue nationale". Ils sont violemment dispersés aux abords de la Grande Poste. Une quarantaine d'arrestations sont opérées, dont 5 ont été maintenues.
18 mars 1980 : Visite du wali à Azazga. La population exprime son mécontentement d'une manière violente et le wali a dû s'enfuir. Les écoliers et les lycéens envahissent la rue et s'attaquent à la gendarmerie. Le siège du FLN est saccagé. A Aïn El Hammam (ex-Michelet) les ouvriers manifestent dans la rue leur soutien au mouvement des étudiants et des lycéens. A Drâa El Mizan, les lycéens manifestent. La police fait 70 arrestations. Cent vingt lycéens sont arrêtés après une manifestation dans une autre localité. Des troupes supplémentaires sont amenées dans toutes les casernes des Kabylie.
20 mars 1980 : Pour la première fois la presse algérienne parle en termes sibyllins des manifestations de Tizi-Ouzou dans un article d'El Moudjahid, intitulé "les donneurs de leçons" signé K. B.
20-26 mars 1980 : Les pétitions de protestation affluent chez les autorités.
26 mars 1980 : Nouvelle manifestation à Tizi-Ouzou des près d'un millier d'étudiants. La police n'intervient pas.
30 mars 1980 : Récital d'Aït-Menguellet à la porte de Pantin. Le comité de défense des droits culturels appelle à un rassemblement silencieux devant l'ambassade d'Algérie en France.
06 avril 1980 : Assemblée générale des étudiants à Ihesnawen (Tizi-Ouzou) décidant l'occupation de la salle de reprographie de l'université et appelle à une manifestation pour le 7 avril à Alger.
07 avril 1980 : 10 h du matin. Alger, place du 1er Mai, cinq cents manifestants dont des étudiants et des enseignants se regroupent en milieu de matinée pour réclamer le droit à l'existence pour la culture berbère. Leurs banderoles sont "culture populaire", "liberté d'expression", "le berbère n'est-il pas une langue algérienne?", "démocratie culturelle". La police intervient dès le départ du cortège qui entonne alors le chant des maquisards "Min djibalina" (de nos montagnes s'est élevée la voix de la liberté). La police réprime sauvagement les manifestants. Près de 200 sont embarqués dans les fourgons à coups de matraque. Parmi les manifestants, on dénombre plusieurs blessés et cinq personnes sont dans le coma. Un manifestant est mort sous les coups de matraque. Une grève est votée à l'université d'Alger. L'université de Tizi-Ouzou est en grève et occupée par les étudiants.
11 h 30. Meeting à la faculté centrale d'Alger pour décider d'autres marches sur le commissariat central pour protester contre la répression.
3:00 PM. Rassemblement silencieux devant l'ambassade d'Algérie en France à l'appui du CDDA regroupant un millier de personnes. Une motion devait être remise à l'ambassade. L'ambassadeur a refusé de recevoir la délégation les traitant de non Algériens. Une lettre ouverte au président Chadli a été lancée pour recueillir des signatures.
Soir. Assemblée générale des étudiants décidant une grève générale illimitée avec occupation des locaux de l'université.
08 avril 1980 : A Alger, plus d'un millier d'étudiants manifestent aux cris de "A bas la répression", "police assassin", "libérez les détenus", "culture populaire algérienne". Ils entonnent aussi des chants patriotiques. Ils sont énergiquement refoulés par la police dans l'enceinte universitaire. La manifestation se prolonge pendant plus de deux heures. La plupart des interpellés sont libérés.
En Kabylie, plusieurs milliers de paysans de Aïn El Hammam et Larbâa Nat Yiraten marchent sur Tizi-Ouzou. L'armée bloque les routes et leur fait rebrousser chemin. La plupart des interpellés de la veille ont étés libérés. Les étudiants de Boumerdès se mettent en grève. Motion de soutien des étudiants et travailleurs de la Fac centrale aux étudiants de Tizi-Ouzou. Mise en place d'un bureau de coordination pour Alger.
09 avril 1980 : Le mouvement s'étend en Kabylie. Les manifestations de jeunes revendiquant le droit à l'existence pour la culture berbère se multiplient aux Ouadhias, Aït-Yanni, Djemâa-Saaridj, Dellys, Bordj Menaïel, Sidi Aïch, etc. A Sidi Aïch, 9 avril, un concert donné par le chanteur Ferhat (groupe Imazighen Imula) est interdit. Le chanteur est interpellé par la police.
10 avril 1980 : Contre-manifestation organisée par le parti FLN à Tizi-Ouzou.
9-15 avril 1980 : Constitution de comités de vigilance et de soutien aux étudiants en grève dans tous les villages de Kabylie.
11 avril 1980 : Réponse de Mouloud Mammeri à El Moudjahid à propos des "donneurs de leçons" refusée par ce même journal, reprise par le journal Le Matin. Ronéotypé et distribué par les étudiants à la population en Algérie et en France.
13 avril 1980 : Une délégation d'enseignants de Tizi-Ouzou a été reçue par le ministre de l'enseignement supérieur. Les élèves du lycée Amirouche de Tizi-Ouzou se mettent en grève et occupent l'établissement. Les travailleurs de l'hôpital envoient une motion de soutien aux étudiants grévistes et une lettre au président Chadli demandant l'arrêt de la répression. Un tract attribué au FFS appelle à une grève générale pour le 16 avril.
15 avril 1980 : Le CDDCA à Paris appelle à une marche pacifique pour le 26 avril devant l'ambassade d'Algérie et le 1er mai à la rue des filles du clavaire à la Bastille. Occupation de l'hôpital de Tizi-Ouzou.
16 avril 1980 : Grève générale totale en Kabylie. Le chanteur Ferhat du groupe Imazighen Imula est enlevé à Dar El Beida à 14 h 30. Le ministère de l'Enseignement supérieur lance un ultimatum aux étudiants de Tizi-Ouzou pour reprendre les cours le 19 avril. Le soir, réunion conjointe entre travailleurs de la Sonelec, Sonelgaz, hôpital, étudiants, enseignants, lycéens, Sonitex, et Casoral condamnant la répression et mettant sur pied un comité populaire de coordination.
18 avril 1980 : Rassemblement devant l'ambassade d'Algérie à Ottawa et marche symbolique devant le parlement canadien.
20 avril 1980 : 1 h du matin. L'opération Mizrana est déclenchée. Les forces de répression envahissent tous les lieux occupés (université, hôpital, usines). Les étudiants surpris dans leur sommeil sont assommées dans leur lit. Les chiens sont lâchés sur les fuyards. Des étudiants sautent des étages de la cité universitaire en slip. Des professeurs sont arrêtées à leur domicile. Tout le personnel de l'hôpital, médecins et infirmiers, est arrêté et remplacé par des médecins militaires. Des rumeurs font état de 32 morts et plusieurs centaines de blessés. Une grève générale spontanée a été déclenchée par la population de Tizi-Ouzou, plus aucune enseigne en arabe ne subsiste, ni plaque de rues.
La Kabylie était coupée du monde. Interdiction d'accès à tout le monde et aux journalistes en particulier.

  21 avril 1980 : Condamnation des 21 d'El-Kseur. Des barricades commencent à s'édifier dans la haute ville et à la gare. Les forces de répression circulent baïonnette au canon. Les nouvelles galeries sont pillées (par provocation?). Le centre artisanal saccagé, ainsi que la gare routière et la villa de Kharroubi. La population des villages environnants marche sur la ville pour protester contre la répression et les morts.
22 avril 1980 : Trois journées de grève générale. Des barricades continuent à s'édifier dans la haute ville. Des manifestants parcourent la ville avec des banderoles pour la libération des détenus et l'arrêt de la répression, d'autres proclamant "Imazighen" sont déployées. Les CNS chargent les manifestants dans le dos. De durs combats ont lieu partout dans la ville. Les montagnards redescendent dans la ville et dressent des barricades. Pillage du bureau de l'APS, la SAA, la maison de l'artisanat, le siège du parti, l'hôtel le Balloua, le cinéma Mondial. Grève de solidarité déclenchée à l'hôpital Mustapha (Alger) par le personnel soignant.
23 avril 1980 : 4 ème journée de la grève générale. Des arrestations massives ont lieu partout. Des manifestants venant de Tigzirt-sur-mer affrontent les forces de répression à l'entrée de la ville. De violents affrontements ont lieu également à Draâ Ben Khedda.
24 avril 1980 : Retour au "calme" progressif, les magasins d'alimentation rouvrent dans l'après-midi. Des affrontements très violents ont lieu entre manifestants (des Ouadhias, de Larbaâ et de Aîn El Hamam) et les forces de répression. Les nouvelles galeries croulent sous l'abondance des marchandises.
25 avril 1980 : La ville est quadrillée par les forces de répression. La RTA filme les endroits saccagés. 17 h, l'ambassadeur d'Algérie est reçu au quai d'Orsay. 17 h 50 le préfet de police signifie au comité de défense des droits culturels en Algérie, l'interdiction de la marche prévue pour le lendemain.
26 avril 1980 : Malgré l'interdiction de la manifestation par le préfet, et pour le "risque de troubles de l'ordre public" le contre-ordre est lancé par le CDDCA par voie de presse et audiovisuelle, près de 500 personnes sont venues. 400 personnes ont été interpellées par la police et conduites à Vincennes où elle furent fouillées, photographiées et fichées. L'Amicale des Algériens avait "délégué" 200 provocateurs emmenés à Paris par cars et payés à la journée.
29 avril 1980 : Le préfet de Paris interdit la manifestation silencieuse du CDDCA prévue pour le 1er mai pour "risque de trouble de l'ordre public.
10 mai 1980 : Gala de Matoub Lounès à l'Olympia. Une minute de silence fut observée en signe de solidarité avec le mouvement populaire en Algérie.
12 mai 1980 : Grève à la Fac d'Alger.
06 mai 1980 : Une liste de 24 détenus est publiée par El Moudjahid et annonce leur traduction devant la cour de sûreté de l'Etat siégeant à Médéa.
18 mai 1980 : Grève générale à Tizi-Ouzou suivie massivement par la population à l'exception des Nouvelles Galeries Algériennes.
19 mai 1980 : Manifestation de protestation contre la répression à Alger.
24 mai 1980 : Assemblée générale à la Fac centrale d'Alger agressée par les agents du pouvoir.
25 mai 1980 : Le CDDCA publie la "lettre ouverte à Chadli" qui a recueilli 3522 signatures.

03 juin 1980 : Publication de la pétition du Comité international de soutien aux victimes de la répression en Algérie. Mise sur pied par le CDDCA et qui a recueilli 140 signatures de personnalités universitaires et artistiques.
21 juin 1980 : 14 h. Meeting de soutien aux détenus en Algérie, tenu à la Bourse du travail à Paris organisé par le CDDCA et le comité international contre la répression sur les mots d'ordre suivants :
- Halte à la répression.
- Libération inconditionnelle et immédiate de tous les détenus.
- Langues populaires (arabe algérien et berbère) comme langues nationales.
Ont été invités à participer au meeting toutesl les organisations et personnalités algériennes et françaises. Ont participé celles qui ont souscrit à ces principes.
- Le CDDCA, l'ASEP, UNEF, LCR, FEN, FO, OCI, FFS, ligues internationales des droits de l'homme. Quant à Djamel Allam et le groupe Djurdura ils ont refusé de répondre à l'appel du CDDCA, Ferhat et Aït Menguelet ont été retenus en Algérie.
25 juin 1980 : Journée de soutien aux détenus organisée à Tizi-Ouzou.
20 h. L'APS annonce la mise en liberté provisoire des 24 détenus de Berrouaghia pour le lendemain.
26 juin 1980 : Une délégation avec plusieurs voitures part de Tizi-Ouzou pour chercher les détenus qui sont accueillis par Tizi-Ouzou en fête.
                                                                                                                   



                                                                                                                 Source: la Revue Tafsut

lundi 3 mars 2014

Said IAMRACHE


Said IAMRACHE


 
      L’artiste,le militant, le poète, l’écrivain, le citoyen Said IAMRACHE est né le 17 février 1946 à Imaloussene, commune de Timizart.

      Au début 1964, il s’initiait à l’art et à la poésie. En 1965, l’artiste Chikh Noreddine le fait entrer au milieu artistique de la radio national pour rencontrer les ténors de la chanson algérienne dont El Anka, ce qui le mena à intégrer le conservatoire musical d’alger. Pour ensuite découvrir ses divers talents, puisqu’il participa dans des pièces théâtrales à la rue Mogadar d’Alger en 1970. En 1979, il découvre l’art de la sculpture sur bois et abandonne la chanson et le théâtre.

     Durant les évènements d’avril 1980 (le printemps Berbère), Said IAMRACHE joua un rôle important, il été à l’avant-garde du combat identitaire et continua le combat par l’écriture et la poésie.  En octobre 1988, il participa en tant que membre fondateur à la création du  Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD).

     En 1990, il créa avec des jeunes de sa commune l’association culturelle qui porte le nom du grand cavalier poète Youcef Oukaci, jusqu’en 1993 Said présida ladite association en créant une autre dénommée TIGMI à l’université de Tizi-Ouzou. Son militantisme le conduira  aussi à occuper des fonctions an tant qu’élu à l’APC de Timizart en 1990.
A partir de 1994, il se retira du mouvement associatif et politique pour consacrer son temps à l’art et à l’écriture, il laissa deux ouvrages :
-Tasga n tellam (roman)
-Timenna (recueil de poésie)
 
      Ces deux ouvrages seront édités à titre posthume après que Said IAMRACHE nous a quittés suite d’une longue maladie, le 27 décembre 1999 à l’âge de 53 ans.
En décembre 2014, un hommage lui a été rendu par l’association Ithran Imaloussene, parmi ceux qui ont connu ce grand homme on peut citer Abdennour Abdesselam qui a donné son témoignage en l’occasion.  


Voici l’un de ses poèmes :
          (en Kabyle)                                  (En Français)

Ur yelli tar ara d-yughalen                 Y’a plus de vengeance à faire
Atmaten fkan afus                              Les frères ont courbé l’échine
Ur yelli nnif i d-yeqqimen                  Y’a non plus d’honneur
I wid umi yeghli wagus                       Pour ceux qui s’avilissent  
Ur yelli udabu yerzen                         Y’a pas de tyran qui se brise
S ugusim akw d lherqus                      Par du grimage et du fard 

                                                                                                                         
Source: -Biographie réalisé par l'association Ihtran Imaloussene
             -Le roman Tasga n tellam (Said Iamarache)


                                                                                                                        MEHALA.Sofiane