La bataille de Bouguedama
Parmi les
grandes batailles qu’a connue la région d’Ait Djennad durant la guerre de
libération nationale, une bataille qui semble être oublié malgré sont
importance, pas seulement par rapport aux dégâts humaines quelle a engendré
mais c’est à la période dans laquelle elle s’est déroulé.
Le 16
février 1956, une journée qui restera gravée dans la mémoire des habitants des
alentours du hameau de Bouguedama, un village situé au coté sud d’Abizar, sur
les collines qui séparant la montagne rocheuse des plaines d’Azaghar. La région
représentait un point de passage pour les Moudjahidines qui transitaient de
Ouaguenoune vers la forêt de Tamgout, de nombreuses casemates ont étés
installées pour servir de refuges et de caches.
Le périple des 17 Moudjahidines qui ont étés
encerclés ce jour-là, commença la veille lorsqu’ils sont tombé dans une
embuscade des soldats français au village de Boujimaa à Ouaguenoune, en
profitant de la tombé de la nuit ils se sont enfui vers le village d’Ighil n
Saada, ou ils ont étés accueillis par des Moudjahidines du village tel: Abizar Mohand, Atbata
Belkacem, Tiachache Achor et Mokrane. Malgré les ordres des responsables de la liaison de continuer
leur chemin vers Tamegout, ces Moudjahidines ont préféré de passer la nuit à
Bouguedama chez la famille Izerarene.
Vers l’aube,
les soldats français arrivèrent avec les premières lueurs de lumière pour
encercler tout le village, une chose est sûr, quelqu’un a informé l’ennemi de
leur position. Comme dernière repaire, ils ont choisi un petit oued ou ils se
sont réfugier en attendant l’intervention des soldats. Malgré les appels du
comandant des troupes françaises pour qu’ils se rendent, les braves
Moudjahidines n’ont pas cédé sachant qu’ils étés moins nombreux et mal armés.
C’est alors que les soldats français déclenchèrent l’assaut, soutenus par
l’aviation.
Aux dix-sept
Moudjahidines, deux autres de la région ont participé à l’accrochage, il s’agit de Said Ait
Ouarabi et Khelfa du village El hadjadj. Durant toute la bataille les
hélicoptères français n’ont pas cessé de transporter leurs morts et leurs blessés.
Selon les témoins qui ont entendu l’un des officier faire un rapport par radio,
ils ont perdu 19 soldats. Du coté des Moudjahidines, tous
ceux qui ont participé, sont tombé au champ d’honneur, les dix-sept inconnus
qui sont jusqu’au aujourd’hui enterrés à Abizar ainsi que les deux de la région qui se sont rejoint à eux.
Ce qu’il
faut rappeler, c’est que cette bataille a eu lieu avant le congrès de la
Soummmam (20 aout 1956), ce qui peut justifier le manque de structuration et de
vigilance. Malgré les pertes lourdes qu’a subit les Moudjahidines, ça n’a fait
que renforcer leurs rangs et l’application d’une stratégie qui portera ses
fruits à plusieurs reprises et dans plusieurs autres batailles comme celle
‘’d’Agueni Uzidud’’ connu par opération ‘’Oiseau Bleu’’.
Les faits sont retracés selon les témoignages de:
-Le Moudjahide Tiachache Mokrane dit Mokrane Iaamrache
-Le Moudjahide Ait ouarabi Mohammed dit Mouh oumhenna
-Le Moudjahide Ihedjadene Chabane
-Le Moudjahide Tiguercha Khelifa
-L'historien Lounis Mehalla
par:S.Mehala
je vous félicite pour l’énorme travail que vous avez réalisé.mais les Moudjahidines qu'ont participé dans cette bataille ont été réfugié chez axxam n welhus (la famille izerarene) la famille irourene que vous avez citer n'existe pas dans la région. bon courage
RépondreSupprimermerci, en effet parmi cette famille ils y'a ceux qui note leur nom de famille Izourene et d'autre Izerarene, dont c'est la même famille. merci
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