Moh Saïd Ouzeffoune, de son vrai nom Mohamed
Aghri. Ce dernier est né en 1930 au village Ibdache dans la même région.
Il fera ses études primaires à l'école d'Azeffoun jusqu'à l'obtention
de son certificat d'études. Il se dirige aussitôt vers la vie active
pour soulager son père. Il intègre le MTLD où son nationalisme déjà
hérité de son père grandit. Il participe à l'organisation de plusieurs
attaques ainsi qu'à l'incendie de l'usine de liège d'Azazga la veille du
1er Novembre 1954 où il rejoint définitivement le maquis. Vers 1955, il
quitte la Grande-Kabylie pour se rendre à Béjaïa où il organise les 2
zones que compte la région. Chef des zones 1 et 2, il devient par
ailleurs chef par intérim de la zone 4. Le 30 mars 1961, après un
accrochage de plusieurs jours, il tombe au champ d'honneur avec ses sept
compagnons à Ighil Boukiassa dans la région d'Ifigha, près d'Azazga.
Moh Saïd Ouzeffoun est tombé au champ d'honneur en compagnie de Hadadj
Djaâfar, Meziani Mohand Ameziane, Maouche Tahar, Mahfouf Larbi, Souchene
Mohand Arezki, Alik Rabah et Melab El Hachemi.
A Tizi-Ouzou, tout le monde connait le nom
du chahid Moh Saïd Ouzeffoun d'autant que l'une des rues les plus
importantes de la ville porte son nom.
Salam Aleykoum,
RépondreSupprimerJe viens de tomber sur votre blog en cherchant des informations sur la guerre d'Algérie. Un membre de ma famille était le compagnon du chahid Moh Said Ouzeffoun et il est tombé avec lui. Je souhaiterai savoir si vous avez des photos de lui avec ses compagnons afin de perpétuer leur mémoire. Vous pouvez eventuellement me contacter à l'adresse suivante: momo_secteur21@hotmail.fr
Merci d'avance
Vous pouvez me contacter sur mon adresse: liliaghri@gmail.com.
Supprimerpour l'instant c'est la seule photo que je possède de ce valeureux chahid, en tout cas si j'en aurai d'autre je te contacterai.
RépondreSupprimerbon courage
Je te remercie, sinon saurais tu où il a été enterré? ou comment je pourrais avoir des informations sur lui??
RépondreSupprimerIl est entré a azeffoune au cimetière de '' sidi kourchi''
SupprimerNous les jeunes, la génération d’après la guerre de libération avons soif de notre histoire. depuis l'indépendance, l'histoire de la guerre d'Algérie a fait couler beaucoup d'encre. Elle a été détournée et censurée au profit des tenants du pouvoir pour perpétuer leur idéologie et par les écrivains subjectifs. Nous souhaitons que les vérités sur la guerre d'Algérie apparaitront pour les générations futures par des écrits et des témoignages objectifs. Ils faut faire vite car les moudjahidine partent l'un derrière l'autre. Il faut s'empresser d'enregistrer leurs témoignages. Il faut rassembler le plus grand nombre de photos et de vidéos possible. Nous saluons Monsieur Ait Hamou Tahar et nous lui rendons hommage pour son émission. Nous souhaitons que les témoignages qu'il a recueilli sortiront sous forme de livres ou sous forme audio sur CD ou DVD sans détournement et sans censure.
RépondreSupprimerUne chose est sûre, c'est que sans le sacrifice des enfants de ce pays, nous ne serons pas libres. Nous ne disposerons pas de notre destinée. Le combat ne s'arrête pas là car le combat ce n'est pas uniquement par les armes à feu mais par le travail dans l’intérêt de tous, l’intérêt du pays. Le combat s'est unir les rangs contre les attaques de l'Algérie par les vautour que ce soit de l'intérieur ou de l'extérieur. Ne voyez-vous pas ce qui se passe en Syrie, une guerre fratricide qui détruit les Syriens au profit des intérêts économiques des grandes puissances et de certains groupuscules qui ne cherchent qu'à se remplir les poches.
L’Algérie est notre pays, il nous a été légué par nos pères et grands pères, à nous de le préserver et de le léguer à nos enfants.
Gloire à nos martyrs et vive l'Algérie.